Conclusion et sources
La croissance de la population et des activités industrielles a engendré une importante pollution des cours d’eau et des eaux souterraines situées à proximité immédiate des villes et des usines. Parallèlement, les découvertes scientifiques sur les micro-organismes (virus, bactéries) et sur le rôle de la qualité de l’eau dans la circulation de certaines maladies font prendre peu à peu conscience aux autorités de la nécessité d’acheminer de l’eau de bonne qualité dans les villes et de contrôler et assainir les eaux rejetées par les familles et par les usines.
Ainsi entre 1850 et 1950 sont peu à peu mis en place des réseaux modernes d’adduction d’eau, d’égouts et de traitement des eaux usées. Ils nécessitent des investissements importants, dont le bien fondé est parfois contesté par souci d’économie et leurs promoteurs, qu’ils soient médecins, administrateurs, ingénieurs ou entrepreneurs ayant un intérêt financier dans leur mise en place, ont dû défendre leurs projets, dont les documents présentés dans cette exposition sont les témoins.
Sources
- Eaux d’égout de Manchester (1901)
- CALMETTE, Albert. Contribution à l’étude de l’épuration des eaux résiduaires des villes et des industries (1904)
- DESCAMPS, Ange. Le régime des eaux à Lille : étude sur l’hygiène et l’assainissement des villes (1892)
- GAILLET, Paul. Le traitement bactérien des eaux d’égout de Londres à Crossness (1901)
- LECŒUVRE, Paul-Emile-Henri. Les eaux de Valenciennes (1909)
- MOREAU, Émile. Étude sur les travaux publics de la ville de Roubaix . 1re partie . Question des eaux (1874)
- PAGNOUL, Aimé. Etudes sur les Eaux du Pas-de-Calais (1881)
Pour aller plus loin
LA VOIX DU NORD. Lille au fil de l’eau (2001)